Ensemble qui ne tient. Je perçois des faits sans n’en distinguer aucun clairement. Chef illégitime chef. Tous chefs illégitimes chefs. Où suis-je passé. Où suis-je tombé. Où me suis-je éparpillé. Dans quel état dans quel coin de quel voyage. Un naufrage encore, loin des mers.
Alors
qu’il aurait fallu rater mieux. Se louper. J’aurais du m’éviter.
Ne pas sous estimer le chaos de la nuit. Un corps dans une nuit
hostile. Une nuit intérieure et environnante. Soi comme obstacle.
Monde suturé. Corps saturé. Éclats de joie passent aux éclats de
chaire.
Que faut
il retenir ? Ou reconnaître. Où s’endormir, comment.
Pourrissement, des analyses. Les mots qu’il place. Ces endroits en
coin. Qui tombe. Tout. Du pauvre au plus pauvre. Prose, ligne
archaïque. De situation. Poésie pratique, dans un monde praticable.
Le geste est incomplet.
Dans la
suite à la fermeture, de la nuit poutre coupe dans la pâte la
résine. Dans la nuit aboie, déborde, médite. Autour. Je ne suis
pas allé courir en forêt. Je ne suis pas allé courir. Je ne suis
pas aller marcher. Je n’ai pas marché. Je n’ai pas fait de
sport. Je ne suis pas allé dehors. Je n’ai pas vu le monde.
À
louer : perspectives obsolètes. Conte courant et dessein
contemporain. Emprunter pour s’enfermer. Un emprunt sur vingt ans.
Mise en demeure. Plan / épargne / Prison. Des restes. étude sur les
limites habitables. Nous faudrait il un plan, pour mieux réagir à
l’état ? Réagissons nous ?
Allongement
du vide en soi. Tirer vers. Je n’ai pas fait un tour. Je ne suis
pas enfermé. Je ne suis pas dehors. Je ne suis pas allé courir
dedans. Je n’ai pas la certitude de courir ou de traîner dedans.
Murs. Murs infranchissables du temps. Parois de pierres peintes.
Feuille
sèche unique bruit unique défile descend la route plate poussée
par le vent. Feuille traverse le vide et l’indécence. Organe sec
tombé de l’arbre tourne roulé par le vent et la chute poussée
par le temps, feuille morte. Roulement fracasse le silence.
De perte
et de vues. Chacun sombre recoin. Le lieu ici. Notre spectacle notre
commune et ses vieux chants. Les granges qu’il nous reste les
tables communes. Humanité là. Rebuts du monde nouveau nous
marginaux de vos lignes. Lignes de front dans les villes. Lignes de
bave dans vos pages.
Les
nouveaux, suffisamment grands pour sortir de leurs murs, guettent
dehors le pignon de l’autre. Ce pourrait être le tapin mais ici,
chacun sa porte, son entre, sa misère derrière, chacun a ce qu’il
sait. La voiture chère en face sort une fois l’année. Le reste du
temps c’est sous un draps, au garage.
Détruisons
les. Dans les fait aucun avenir aucun droits du travail, et encore et
encore du travail, et encore. Nous murmurons des trajectoires
impossibles. Nous ne sommes pas sûr de nous. Nous cherchons les
raisons. Le ciel est fragmenté. Il s’agit d’assembler des
choses.
Assembler
le bois. Percer le bois. Creuser trouer le bois. Préparer le bois.
Préparer le bois. Coller le bois. Visser le bois. Le bois coupé. Le
bois lambeau. Monter le bois. Cadrer le bois. Aller contre le bois.
tireurs de corde de cartes tireurs de plomb artistes de morts.
Quel
train. Dans la nuit tombent des casseroles, des poutres, des briques,
tombent des machines à laver. Du cinquième étage la poésie opère,
fait tomber, se déleste. Dans la nuit tombent des hommes trébuchent
dans les murs de la nuit se cognent frôlent s’éraflent puis
oublient.
Sommes
nous des réacteurs ? Je n’ai pas couru. Je ne suis pas allé
travailler. Je ne suis pas allé voter. Je ne suis pas déclaré. Je
ne suis pas à la rue. La rue n’est pas à moi. Je ne suis pas allé
courir en forêt. Je ne suis pas allé jouer. Je n’ai pas joué. De
suffocations rondes.
Nous
deux dans la nuit ou dans le jour gestes et postures profanes, nous
trompons le temps, elle nu et chaude frissonnante, elle abolie la
durée, libère ses huiles. Son moteur est derrière souvenir deux
pièces au bord d’une eau au chlore souvenir fumant du tissus
mouillé qui révèle les creux.
Se
cognant contre des parois probables, frôlant une mort probable dans
un monde probable. L’histoire de la chute est inconnue. La chute
elle même détachée de toute logique. Nous allons prendre l’air,
de l’indicible, dans l’indiscernable. Je me suis amoché. Je ne
me suis pas raté.
Relier
les places entre elles, faire tomber le poste. Nous nions la
négation. Nous complices. Dans le regard. Entraidé. Notre jeunesse
n’a pas eu lieu. Notre jeunesse non lieu. Cette enfance retrouvée
morte ou burinée. L’ordre nous dit que tout va bien, pour
l’ordre,l’ordre impose que tout aille bien, pour l’ordre.
L’heure
du sommeil, redoutable, quand les mots viennent, et tout devient
clair. N’oublier ni langue, ni dessin, signe et autre traces. Les
limites de l’épargne bien manger bien boire bien dormir.
L’écriture est une transcription. L’écriture n’est pas la
pensée. La pensée est confuse.
Couper.
Couper net, court, sec. Éclipser. Obstruer. Passer. Ombrer. Je
t’imagine, visage contre visage, peau glissante, feindre une nuque
ou l’enrober de ta langue. Ta langue muette et ses coups contre ma
langue muette. L’humour est tragique. Et mon visage est un drame.
Notre
jeunesse est sans lieu. Nous cherchons un lieu mais ce lieu n’a pas
de nom. Terre tourne comme ma tête autour d’elle. Du courant
elliptique.
Ni ne
complète. Si vie est terminer. Que l’écriture ne facilite. Ni vie
ni œuvre. Tout tourne lait et eau dans le vide tournant dans le sens
de la terre autour. Ce mouvement lourd opère. Force ou gravité.
Gravité du corps autour de la langue. Allongement des jambes sur le
dos. Adossement du corps contre le vide.
Cracher
la terre imbibée. Cracher la route. La vie rarement. On cherche même
l’image. On repousse la fin qu’on sait. Cracher la toux. Les mots
présents. Si la fièvre monte c’est sûrement le doute. Il faut
sortir. Traverser la route qui traverse le village. Écrire au
présent.
Ce corps
frêle est à porter, à porté de main, le verre brisé à hauteur
de vue, le mur le sang sur les mains les genoux le sang dedans et
désormais dehors le sang du visage dans la nuque sur le torse et les
jambes sur les doigts, le sang mêlé à celui de la terre. Le sang
mêlé à la pluie.
Vie tire
dans œuvre. Vie réaliser dans le tire incomplet. Le chant du tire
incomplet de la vie. Harmonie mécanique artificielle de l’écriture.
Ou des traces sur les murs des mains. Des mains à l’œuvre. Vie
non facile. Vie moyen. Corps moyen de vie. Corps non facile de.
Laisse
est le nœud le tout le temps de son style trou de plâtre ou de
chêne de bois massif fait le tour au fond. Laisse ce qui tient le
tout si le tout tire nasse serrée attache. -On y voyait bien mieux
maintenant. Les petits personnages. Et leurs trompettes guerrières.
Circules.
Des coups. Est un tout, un tournant. Bouclée comme la bouche puis la
langue et la glotte. S’endorment en nous les litres d’un fleuve
épais. Cycle de vase et d’haleine. Certains au charbon. D’autres
en grève. Écumer le temps. Fin de semaine toujours. Piraterie.
Clan. Quel mur.
Nous
faisons défiler le temps conservé, nous piochons ce qui nous scié,
ce qu’il nous manque, à l’incompréhension régnante et
souveraine. Où l’emporte la vie, luxe, calme, volupté, nous nous
déplaçons, murs. Feuille traverse la route.
Lignes
vides d’amour contre toute fonction. Vie présente laissée
traversée. Groupes. Sur deux pieds l’histoire notre l’histoire,
rouge. Hors société dite. Nous déshabitons. Gravité du sang
autour du cœur. Gravité des corps autour des corps. Des montagnes.
Nous autres choses humaines aux questions intranquilles. Tout tourne
et se remplit embrasse et dessine, noirci.
Tous
partagent la même attente, le même gymnase, souvent les mêmes
jeux. Parents immigrés ou émigrés, jetez là au travail d’il y a
trente ans ou d’aujourd’hui. Usines de remorques, champs, vérins,
champs, voitures, chômage, travail à domicile, couper le
polystyrène à mettre dans les cartons.
Sphère
sans fin cycle bouclé, trous, marrées, torrents, fuites. Elle
penche vers moi se dirige. Archaïque, complexité, profondeurs
molles et humides. Elle ne recule pas s’avance et écarte elle se
disperse dans mes yeux.
Préventif
dérisoire vos orientations de lourdes peines. Nous sommes en avance.
Nous des uns aux autres formes et forces. Nous ne sommes pas
multiple. Nous libérons notre geste. Notre geste doit être libéré.
Notre lieu est peut être la place notre lieu est peut être une
place, une place à prendre ou à laisser.
Là où
nous nous logeons. Le langage disparaît souvent. C’est souvent
qu’il faut se familiariser encore avec une langue, chercher sa
langue, la perdre tout autant, et reconnaître n’être que le
témoin de cette disparition perpétuelle.
Feuille
morte écrase le silence de la route muette. Fracasse, froisse,
hérisse. Fonction panoptique de l’habitation. Location passagère
transitoire, où beaucoup restent, mouroir. Quartier dit. Cours des
miracles. Chaque maison dite a vue sur l’autre.
Dans le
sens des aiguilles d’une montre tourne le chien. Dans le sens
inverse des aiguilles d’une montre tourne le chien. Cet animal
contre la montre meurt. Retour au monde. Posé contre un rebord, le
monde posé contre un rebord, du mouvement tourné.
Cette
jeunesse multiplie les visages. Le lieu de nos figures. Nous nous
reflétons dans l’inconfort. Nous nous défaisons du poids des
devoirs. Le monde, projection vaste et indécise, couleur muette et
indéfinie, changeante, surface tournante. Elle me rend visite tout à
demi vêtu.
Laisse
est le mot qu’il reste c’est aussi ça le choix libre laisse
objet de corps de crocs être de caisse au bout pendant sans image
langue pendue des organes en fuites. Laisse est une tige un trait un
tire une corde un cercle de cuire devant la glotte. La glotte avale
tout. La glotte est une planque. La ville est un village.
Des
nuits se noient dans des chiffres. Rythme cessé des mots et du
pouls. Mots se resserrent. Où poètes et auteurs se distinguent.
Vous même d’ailleurs et moi même. Les maisons s’écroulent de
la poésie. Émeute ouverte. Poésie armée.
Le vent
vite traverse le village froid. Le vent froid traverse le village par
la route à chaque palier de porte c’est le froid, le vent. Le vent
glaciale qui balaye la ville et rarement les passants. Car les
passants sont rares. Les passants disparue. Où tout passe du vide.
Et traverse chacun d’un froid solitaire.
Murs
froids route sèche maculée de vide. La route passe et le temps. Le
village disparu. Le vide passant. Où les visages se cherchent.
Rarement car peu. Se cherchent ou s’évitent. Car rarement. Peu les
visages et les êtres. Où l’alcool coule dedans comme sur la
plaie.
Astres
sordides. Éternels calme hors fracas faux du spectacle de profils.
Des langues qui se mêlent et s’étendent s’étalent en publique
spectacle mort et nauséeux. Il regarde couler la seine et le sang.
Et le sang dans la seine. Nous désahbitons.
Passé
la porte on esquive. Contre le froid ivre excentré. On feinte la
mort. Nous pallions. De ne pas choisir son costume. Laisser tousser.
serrant des os des hommes dits droits tiennent raide et de force
d’une main comme une autre laisse et liasse tout tenu par des
hommes ou des chiens macabres de bave et de graisse cuire main.
Le
nouveau collège est à côté du petit et du grand quartier qui se
font face et guerre. Le nouveau collège est à l’image de la cité,
carcérale, circulaire, ennuyé. La poésie n’a pas de moyens.
Tombent les maisons. La ligne est longue, la ligne fuit, la ligne
fume, brûle, ligne longue se balance au long.
La pluie
ne tombe pas comme les gaz, cette jeunesse sans âge, à tire tendu.
Les conditions objectives réunies plus une suite de verbes
d’actions. De gestes. Notre jeunesse à monde, lieu de toutes les
mutations, du soulèvement impératif aux libertés conditionnelles.
Visage
esseulé, visage cogné, visage éclaté. Éclaté contre la nuit,
éclaté contre la durée. Corps titubant corps penchant. Penchant de
corps vers le vide. Au vide dedans à annuler au vide autour à
oublier. Les dispositifs de divers ordres déshumanisés façonnent
nos mouvements.
Noire
mémoire. Se frotter au monde disait-il. Non sans accrocs. Se frotter
à soi se quitter. Cogné contre le monde intact le monde rigide
toujours droit le monde dure réceptacle. Traînés de lave, traînés
de boue, traînés dansantes et mêlées.
J’ai
vu la lumière verte dans la nuit au loin ce point suspendu dans
l’air et dans le noir, lumineux, j’ai respiré l’air, tourné
la tête, j’ai vu dans l’obscurité du soir le halo d’une porte
éclairé par la lumière d’une pièce une porte ouverte sur la
nuit éclairait le sol d’un jaune terne, j’ai vu l’ombre de
deux pieds, entendu les onze coups de la cloche, respiré l’air par
la bouche, sentir le chaud monter les oreilles, là, je fumais.
Chaque
désespoir patiente la cassure voisine. Chacun célèbre la folie par
la fenêtre. Ou le tube la télé. Le coup de hache ou la
défenestration. Les enfants s’ennuient. Ils se battent. Il
frappent fuient les coups. Ils brûlent un champs.
Les
visages que l’on cherche. L’absence passante. Où le labeur de la
terre est interdit aux fous. Des faces sans âge qui se marrent,
marchent. Les allures parisiennes les croque-mitaines garés. Ici la
parole à personne. Par où la grande route froide passe.
Tâche
ronde recouverte cercle peint. Visage écran. Surface mentale pleine
fragmentée. Hauteurs souvent renversées langue chiffrée déchiffrée
verrouillée document transmis être entier à charge des murs.
Châteaux d’impulsions électriques de signaux, impulsifs de
messages impulsifs d’alertes, de signaux de signes, de feux.
Au
garage les provisions de patates et de pommes. Le garage précède la
cave. La cave lieu secret. On fait des tours au centre, du quartier
en demi cercle. On suit la route, en rond. Parfois comme en prison on
entend hurler autour. On espère que ça n’ira pas trop loin chez
nous.
Elle se
dégrafe se détache de tout laisse par ses yeux quelques promesses
de bonheur avec sa main durcie mon tronc. Aspérités, vents,
déflagrations.Pour écrire je témoigne des accidents du corps
contre le sol. La nuit j’ai disparu. Je me suis disparu dans une
suite de rebonds violents.
Les mots
précèdent parfois les gestes, mêmes involontaires. Il nous
faudrait un peu de calme. Et pourtant même le calme n’arrive pas à
bout de nous. Nous nous détruisons. Notre spontanéité est
prémédité. Le chant terminé. Vie est ou n’est pas le chant.
Chant numéro. Chant du tire.
Il n’y
a pas de victoire, toujours naissant, nous sommes débutant sans fin,
et tout tourne. Nous prenons le soleil et le maquis. Tout ce qu’il
nous reste de débrouille. Le vent transporte les rires et les cris,
les explosions, faire le tour de la terre.
Des
enfants que l’on range, bien, dans de petits placards. Des adultes
que l’on range, bien, dans de petits placards. Né déjà, d’un
devenir prisonnier. Loin d’être loin.
Il a
fallu me rassembler. Freiner la dispersion. Chercher dans la veille
obscure les éléments de l’enquête. Les éléments inexistants de
l’enquête. Cette absence de lieux et de verbes d’actions ne sera
jamais autre chose que l’absence d’un corps dans le temps battent
contre l’espace toujours restreint.
Ronflement
de l’eau, ronflement des roues, des routes, des ponts, des moteurs
et bobines. Nous tirons dans les trous nous retenons le souffle, pour
que la résine monte. Puis se colle glisse ou graisse, des nœuds
d’organes des capillaires. Des paillassons. Chaque maison a sa
porte, son pignon.
Cycle.
Tout tourne autour de nous, nous nous tournons autour de. Boucles.
Tranchées. Présent brut. Pour ne pas en rajouter. Où pour se
planter. comment tu fais ton compte – comment tu changes d’avis –
comment tu traînes – comment tu oublies – comment tu te fais
petit – alors que tu es grand – comment tu commentes – comment
tu surgis - comment tu t’entasses – comment tu te tiens –
comment tu boudes – comment tu te caches – comment tu te vois –
comment tu t’évites – comment tu attends – comment tu traces
tes lignes – comment tu t’alignes – comment tu as faim –
comment ça se fait – comment tu répètes – comment tu demandes
– comment tu t’angoisses – comment tu t’enfermes – comment
tu respires – comment tu t’éprends – comment tu regardes –
comment tu t’éloignes – comment du bondis – comment tu
insistes – comment tu ramasses – comment tu te freines –
comment tu te dis – comment tu tournes – comment tu marches –
comment tu suintes – comment tu vois – comment tu te plies –
comment tu oublis – comment tu corresponds – comment tu te
demandes – comment tu fais – comment tu fais pour éviter –
comment tu poursuis – comment tu patientes – comment tu pourris.
Tout
était déjà passé, et le siècle et la disparition des siècles,
nous arrivons ensuite, après l’art, après le travail, après la
communauté, nous sommes vide, vidés de certitudes, après nous,
nous nous ramassons, d’un nous hypothétique et fantasmé, nous
sommes des citations.
Ce lieu
existe. Ce lieu n’existe pas. au pied frappant ces choses bipèdes
reluisent de vers de lombrics de plastiques de latex de métaux de
sang séché des hommes dits droits. Sa peau. Blanchir contre le vent
pores solides crispés du gel. Tousser, éructer chercher l’air.
Une cité
de campagne, quartier, demi quartier, murs contre murs. Cloisons
faibles. Lotissement. Hlm. Cité rond point. Quartier fini. Quartier
rebut. Périphérie proche. Oubliez les estomac des villes. Préférez
ses vaisseaux pour atteindre le cœur.
septembre 2016
La première partie de ce texte a été publiée sur Remue.net
https://remue.net/spip.php?article8999
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